Titre de l’article écrit par, Sophie Tingry, Christophe Innocent, chargés de recherche CNRS au sein du Département DM3 et Marc Cretin professeur des universités du Département IP2, publié dans la revue « L’actualité chimique » du mois d’avril 2013.
Résumé :
La production d’énergie devient un enjeu majeur et l’impact sur l’environnement de la combustion des énergies fossiles oblige à trouver d’autres modes de production. Les piles à combustible permettent d’obtenir de l’électricité à partir de carburant comme l’hydrogène ou le méthanol. Mais d’autres dispositifs alternatifs qui s’inspirent des mécanismes développés dans le monde biologique peuvent être envisagés : les biopiles enzymatiques. La catalyse électrochimique est alors assurée par des enzymes. Du courant électrique est ainsi produit à partir de l’oxydation de sucre ou d’alcool. Compte tenu des faibles puissances délivrées, la miniaturisation de ces systèmes est nécessaire pour permettre leur utilisation comme source d’énergie alimentant des microsystèmes, des capteurs, voire des dispositifs implantables.